L’étude du cabinet PWC faite cette année auprès des CEO dans le monde, la 27ème du genre, montre que la plupart des sociétés commencent à changer leur façon de fonctionner. Cependant, même si ces patrons veulent modifier en profondeur leurs entreprises, ils s’inquiètent quant à leur avenir. D’après les 4,702 CEO qui ont participé à l’étude, ils sont plus positifs par rapport à l’année dernière concernant l’évolution de l’économie mondiale. Mais, près de la moitié d’entre eux ne sont pas sûrs que leur entreprise puisse survivre plus de dix ans si elle continue comme cela.
Au niveau suisse, 79 CEO ont pris part selon l’article mentionné plus bas. Ils se montrent globalement optimistes quant à la croissance économique en 2024, mais expriment en même temps une vive inquiétude concernant les cyberrisques.
Concernant les menaces, 35% des CEO suisses considèrent en effet les risques cyber comme leur principale préoccupation, ce qui représente une augmentation par rapport à l’année précédente, étant donné que l’inflation et ses effets sont moins perçus comme un risque.
De manière générale, 57% des CEOs suisses jugent très difficile l’engagement des talents. Les raisons à cela sont la pénurie de compétences spécialisées et le changement de valeurs, nécessitant des modèles de travail flexibles, des possibilités d’évolution et une culture d’entreprise diversifiée.
L’IA une opportunité encore sous-utilisée en Suisse
Les CEO misent fortement sur l’automatisation, l’innovation de produits et services ainsi que sur de nouvelles technologies telles que le cloud et l’IA pour améliorer l’efficacité et l’attractivité auprès des jeunes travailleurs, et pour combattre la pénurie de compétences spécialisées.
Bien que l’IA générative nécessite de nouvelles compétences et intensifie la concurrence, seulement 16% des CEO suisses ont déployé l’IA dans leur entreprise, beaucoup sont convaincus par les cyberrisques à court terme, le danger de désinformation et les problèmes juridiques potentiels ainsi que les problèmes de réputation.