Reconnaissance faciale, la technologie qui anéantit votre vie privée

La reconnaissance faciale n’est plus le gadget sympa proposé sur quelques mobiles. Placez-la dorénavant dans la catégorie des plus grosses menaces pour la protection de vos données et de vos libertés.

Aujourd’hui, elle ne cesse de s’immiscer sans notre consentement toujours plus loin dans notre vie de tous les jours. Pour beaucoup d’Etats, la reconnaissance faciale fait d’ailleurs dorénavant partie des outils standards de contrôles aux frontières et mêmes dans les villes.

Aujourd’hui sans régulation, elle représente un réel risque, pas seulement pour nos données, mais potentiellement pour notre liberté. Imaginez que vous êtes dorénavant potentiellement pisté 7×24 heures sur tous vos déplacements, étiqueté par exemple selon vos caractéristiques ethniques, continuellement comparé par rapport à des individus de criminels ou simplement associé à un mouvement politique, … bref nous sommes devenus aujourd’hui un acteur d’un épisode réel de Black Mirror.

Pour vous rendre compte de la puissance de la reconnaissance, il peut être intéressant de reprendre cet article récent :

Imaginez-vous, en 2016, on estimait déjà qu’un Américain sur deux avait son visage dans la base de données du FBI …

Mais, étonnamment le frein à cette technologie vient du pays même de l’innovation, la Silicon Valley:

Opinion | San Francisco Banned Facial Recognition. New York Isn’t Even Close. (Published 2019)

Very little is known about the New York Police Department’s use of facial recognition technology. What kind of facial recognition is in place? Which databases are being used? How many people have been scanned, and why? How long is their data retained?

What the ban on facial recognition tech will – and will not – do | WeLiveSecurity

As San Francisco moves to regulate the use of facial recognition systems, we reflect on some of the many ‘faces’ of the fast-growing technology Last week, San Francisco became the first city in the United States to ban the use of facial recognition technology, at least by law enforcement, local agencies, and the city’s transport authority.

Bref, comme le mentionne Bruce Schneier, il faut partir du principe que nous avons déjà perdu nos données personnelles, alors essayons maintenant de nous assurer qu’elles ne soient pas utilisées contre nous 😨😬

un petit clic pour ma veille

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