Les chemins de fer suisses renforcent leur cybersécurité pour contrer les cyberattaques, comme celle de juin 2023 par le groupe prorusse NoName, ciblant les transports publics.
Les chemins de fer suisses ne cessent de renforcer leurs moyens de protection contre les cyberattaques. Pour des acteurs malveillants, déstabiliser les moyens de transport est bien sûr une cible intéressante. En faisant partie des infrastructures critiques, la moindre perturbation peut avoir des conséquences significatives, entraînant des retards, des perturbations économiques et potentiellement des risques pour la sécurité des passagers.
Pour contrer ces menaces potentielles, les chemins de fer suisses investissent massivement dans des technologies de pointe et des protocoles de sécurité comme le présente l’article ci-dessous.
Des cyberattaques de groupes malveillants pro-russes
Comme le rappelle l’article ci-dessous, le groupe prorusse NoName a provoqué, en juin 2023, une cyberattaque par déni de service (DoS) contre des sites web fédéraux et d’entreprises suisses pour perturber le discours du président ukrainien Volodymyr Zelensky devant le Parlement suisse et punir la Suisse pour son soutien aux sanctions contre la Russie.
Après les cibles de l’Office fédéral des douanes et l’Office fédéral de la justice, les hackers ont ensuite attaqué les transports publics, paralysant le site de vente de billets en ligne de sbb.ch pendant deux heures. L’attaque n’a pas eu de conséquences graves, mais montre le potentiel destructeur des cyberattaques. Face à ces défis, les CFF ont créé un nouveau secteur « sécurité du groupe » et participent à des exercices de cyberdéfense.
Les transports publics sont en effet des cibles de choix car ils affectent le quotidien de nombreuses personnes et leur disruption attire l’attention. Raison de plus pour eux d’investir aujourd’hui des dizaines de millions de francs chaque année dans la cybersécurité.