Le ministère de la Défense australien a décidé de retirer plus de 900 caméras de sécurité fabriquées en Chine de bâtiments gouvernementaux par crainte d’espionnage. Les caméras peuvent en effet présenter des risques d’espionnage si elles sont équipées de fonctionnalités de surveillance cachées ou si elles sont utilisées par des acteurs malveillants pour collecter des données personnelles ou sensibles.
Cette décision a été prise à la suite d’un audit de six mois qui a révélé qu’un nombre important de caméras, de systèmes de contrôle d’accès et d’interphones étaient fabriqués par les entreprises chinoises Hikvision et Dahua dans les bâtiments gouvernementaux.
Pour rappel, la réputation du fabricant est bien sûr importante mais il s’agit également de s’assurer que les caméras sont sécurisées par des mots de passe forts et que des mises à jour régulières du firmware sont effectuées pour réduire les risques de piratage.
The Australian Defense Department will rip out more than 900 Chinese-made security devices from government buildings over fears they could enable spying by China. Australian officials announced the move after a six-month audit revealed the flabbergasting number cameras, access control systems, and intercoms of made by the Chinese companies Hikvision and Dahua in government buildings earlier this week.
Australia’s defense ministry will remove Chinese-made cameras from its offices over spying concerns, the country’s Minister for Defence Richard Marles has said. The concerns were raised by Senator James Paterson of the opposition Liberal Party, who said Wednesday that he had conducted an « audit » of Chinese-made security devices in use on Australian government premises.
« I don’t think we should overstate [the seriousness]… but it’s a significant thing that’s been brought to our attention and we’re going to fix it, » he said, adding the devices pre-dated his time in office.
