Le directeur général de la compagnie d’assurance Zurich a jeté un pavé dans la mare en avertissant que les cyberattaques risquent de devenir bientôt inassurables.
The chief executive of one of Europe’s biggest insurance companies has warned that cyber attacks, rather than natural catastrophes, will become « uninsurable » as the disruption from hacks continues to grow. Insurance executives have been increasingly vocal in recent years about systemic risks, such as pandemics and climate change, that test the sector’s ability to provide coverage.
Les impacts d’une cyberattaques peuvent être énormes et cette compagnie d’assurance le sait peut-être mieux que quiconque. En effet, en 2019, Zurich a refusé une demande d’indemnisation de 100 millions de dollars de l’entreprise alimentaire Mondelez.
Mondelez poursuit en justice Zurich, qui n’a pas voulu l’indemniser pour les dommages subis après la cyberattaque NotPetya. L’issue du dossier est cruciale pour les assurés. Par Laurent Thévenin Publié le 11 janv. 2019 à 7:16 Mis à jour le 11 janv.
Un accord secret a ensuite été trouvé mais il est certains que le coûts des risques cyber pour les assureurs devient un vrai casse-tête face à l’évolution malsaine du nombre d’attaques.
Le géant de l’agro-alimentaire Mondelez vient de signer un accord avec Zurich American Assurance à propos de NotPetya. L’assureur avait à l’époque refusé de payer les dommages arguant que la cyberattaque était un acte de guerre donc non situation non couverte par la police d’assurance.
D’autres articles en référence à cette interrogation du CEO de Zurich:
The chief executive of one of Europe’s biggest insurance companies has warned that cyber attacks, rather than natural catastrophes, will become « uninsurable » as the disruption from hacks continues to grow. This content was published on December 26, 2022 – 15:53 Insurance executives have been increasingly vocal in recent years about systemic risks, such as pandemics and climate change, that test the sector’s ability to provide coverage.
Un dirigeant d’un des plus grands groupes d’assurance au monde déclarait récemment au Financial Times que les coûts induits par les cyberattaques dépassent désormais la compétence d’un assureur. Il appelle à l’intervention des Etats, au travers de partenariats public-privé, financés donc par les impôts des contribuables.