Nombreux sont les confinés qui ne jurent que par l’application Zoom pour discuter en ligne. Facile d’utilisation, Zoom a atteint en mars plus 200 millions d’utilisateurs quotidiens alors qu’en décembre elle n’en comptait “que” 10 millions. Pourtant, les révélations s’enchaînent pour démontrer que cette application est un tel problème en matière de sécurité que certains chercheurs la comparent même à un malware.
Cette semaine, les critiques contre la sécurité défaillante de l’application se sont enchaînées. Et pas des moindres. Ainsi, le FBI a émis un avertissement public au sujet de «Zoombombing», dans lequel des suprémacistes blancs et d’autres étrangers non autorisés ont détourné des téléconférences.
Pour rappel, la semaine passée, Zoom se voyait reprocher de partager ses données avec Facebook.
Cette semaine, Zoom assurait encore faussement que ses visioconférences sont chiffrées de bout en bout. Or, les affirmations de Zoom sont trompeuses car il a été démontré que l’application chiffre uniquement les flux vidéo entre l’internaute et ses serveurs mais pas les flux sur les serveurs. Quiconque avec des accès aux serveurs pourrait donc intercepter les données des visioconférences.
Le New York Times a même découvert que Zoom intègre une fonction qui associe automatiquement les noms et adresses e-mail des utilisateurs à leurs profils LinkedIn lorsqu’ils se connectent
Bref, même si le fondateur de Zoom, a déclaré que sa société avait décidé de se focaliser uniquement sur la correction des problèmes de protection des données pendant les 90 prochains jour, Zoom reste aujourd’hui une application à risque en matière de sécurité et de protection des données. Pour vous en convaincre, voici une sélection d’articles qui parlent d’eux-mêmes:
et encore pis: