Depuis son lancement en 2013, la plate-forme de messagerie instantanée Telegram a su attirer les journalistes, les militants et autres personnes soucieuses de la protection de leurs données personnelles. À de nombreuses occasions, la plate-forme s’est vantée des efforts de chiffrement qu’elle a déployés pour renforcer la confidentialité des données de ses utilisateurs.
Mais la plate-forme est également devenue un refuge de pirates concurrençant même les liens d’accès aux fichiers illégalement partagés fournis par l’Internet ouvert. La plate-forme de messagerie instantanée, qui est utilisée par plus de 200 millions d’utilisateurs, contient aujourd’hui des milliers de groupes et de chaînes dont le seul but est de partager illégalement des films, des albums musicaux, des applications et d’autres contenus douteux.
Pour en savoir plus:
Piratage : Telegram, le nouvel eldorado des contenus illégaux
Brocardée pour avoir été utilisée par des terroristes, censurée par des états autoritaires comme la Russie (voir encadré), la messagerie chiffrée Telegram suscite désormais l’ire des ayants droits. Car elle est devenue une véritable plaque tournante de contenus illégaux, selon le site new-yorkais The Outline qui a mené l’enquête.
Telegram is the hot new source for pirated content
Since its launch in 2013, the instant messaging platform Telegram has maintained a special appeal to journalists, activists, and others who care about privacy. On numerous occasions, the platform has boasted about the efforts it has made – such as enforcing « heavy encryption » – to bolster privacy for its users.
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