Pour rappel, les systèmes de commande d’armes nucléaires ont été mis au point à une époque où les capacités informatiques en étaient à leurs balbutiements et où les cyber-risques étaient pas peu pris en compte.
Une récente analyse intitulée Cybersécurité des systèmes d’armes nucléaires – Menaces, vulnérabilités et conséquences rappelle en effet que plusieurs des hypothèses sur lesquelles reposent les stratégies nucléaires actuelles sont antérieures à l’utilisation répandue de la technologie numérique dans les systèmes de commande, de contrôle et de communication nucléaires.
Selon ce papier, les méthodes de cyberattaque telles que la manipulation de données, le brouillage numérique et l’usurpation d’identité électronique pourraient mettre en péril l’intégrité de la communication, entraînant une incertitude accrue dans la prise de décision.
Sans penser au pis, ce n’est malheureusement plus de la science-fiction que de penser que des cyberattaques contre les systèmes d’armes nucléaires puissent entraîner des lancements nucléaires accidentels en direct ou en conséquence de fausses informations et données.
L’étude reprise par le World Economic Forum:
Cliquer pour accéder à 2018-01-11-cybersecurity-nuclear-weapons-unal-lewis-final.pdf
L’article source du WEF:
Threats to the cybersecurity of nuclear weapons
Digital technology has overturned many of the assumptions on which nuclear strategies are based, and important new security challenges urgently need to be addressed
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