La fraude reste une nuisance permanente pour les entreprises et voici encore une récente étude de KPMG pour le démontrer. Comme elle le présente en titre, la technologie est un vecteur mais la faiblesse des contrôles en est l’origine.
Parmi les différents constats reportés dans le sommaire exécutif, KPMG met cette année en évidence que le risque de fraude est plus important pour un groupe que vis-à-vis d’un individu seul:
Fraud is almost twice as likely to be perpetrated in groups as in solitude. This is partly because fraudsters need to collude to circumvent controls. So collusion is especially threatening for a company. Larger groups (say, five or more people) tend to do more harm financially than single fraudsters or small groups
Ce constat n’est pas sans rappeler les scandales de manipulation des taux qui ont fait trembler plusieurs gros acteurs de la finance ces dernières années.
Le cabinet rappelle également que la fraude est provoquée par des hommes dans près de 80% des cas:
En poursuivant sur le chemin du triangle de la fraude, le rapport montre que l’opportunité provient essentiellement de la faiblesse de contrôles:
et que la motivation reste essentiellement vénale comme le montre cet autre schéma:
Et pour en savoir plus, voici l’étude complète de KPMG intitulée « Global profiles of the fraudster« :
Cliquer pour accéder à profiles_of_the_fraudster.pdf
La référence à cette étude a été trouvée sur la page suivante de FinYear:
Portrait-robot du fraudeur en entreprise
La 3e édition de l’étude » Profil d’un fraudeur » s’appuie sur l’analyse du profil de 750 fraudeurs répartis dans 81 pays. Les caractéristiques du profil type du fraudeur se fondent sur des cas réels qui ont fait l’objet d’investigations de fraudes par les équipes spécialisées de KPMG à traver…