Le nouveau Premier ministre néerlandais interdit les appareils électroniques lors des réunions du cabinet pour prévenir l’espionnage, renforçant la cybersécurité des discussions gouvernementales sensibles.
Le gouvernement néerlandais, sous l’impulsion de son nouveau Premier ministre, a récemment introduit une mesure visant à interdire l’utilisation des smartphones, tablettes et autres dispositifs électroniques lors des réunions du cabinet.
Cette décision a été prise pour prévenir les risques croissants d’espionnage, en particulier de la part d’acteurs étatiques. Les appareils doivent désormais être déposés dans des coffres sécurisés avant l’entrée en salle de réunion, assurant ainsi que les discussions restent confidentielles.
L’espionnage partout
Cette interdiction reflète une prise de conscience accrue des menaces que représentent les dispositifs connectés dans des environnements sensibles.
Le Premier ministre, fort de son expérience antérieure dans les services de renseignement, a mis en place cette politique pour limiter les vulnérabilités des discussions gouvernementales face aux risques d’interception par des entités malveillantes.
Une nouvelle tendance pour prévenir l’espionnage?
Cette initiative s’inscrit dans une tendance mondiale où les gouvernements renforcent leurs protocoles de cybersécurité pour protéger les informations sensibles.
La mesure néerlandaise souligne l’importance de protéger les infrastructures critiques et les discussions stratégiques contre les cybermenaces. Elle pourrait également inciter d’autres gouvernements à adopter des mesures similaires pour sécuriser leurs propres échanges confidentiels.
Pour en savoir plus
New Dutch PM bans phones and devices in cabinet meetings over fears of espionage | Euronews
Dick Schoof, the Netherlands’ new premier, was a former head of the country’s intelligence services before he headed up the new technocratic government.