La surveillance globale des communications organisée par les Etats-Unis continue de provoquer des résistances de la part de nombreux acteurs économiques et de protection des libertés personnelles. Face à l’absence de réaction, certaines d’entre elles ont finalement décidé de se regrouper au sein d’une coalition pour faire entendre leur voix. On y trouve ainsi par exemple: National Association of Criminal Defense Lawyers, Computer & Communications Industry Association, Electronic Frontier Foundation, Human Rights Watch, Wikimedia Foundation, … et au total 47 signataires.
Elles ont ainsi officiellement demandé la révision des lois en y précisant leurs 2 principales demandes, soit:
- There must be a clear, strong, and effective end to bulk collection practices under the USA PATRIOT Act, including under the Section 215 records authority and the Section 214 authority regarding pen registers and trap & trace devices. Any collection that does occur under those authorities should have appropriate safeguards in place to protect privacy and users' rights.
- The bill must contain transparency and accountability mechanisms for both government and company reporting, as well as an appropriate declassification regime for Foreign Intelligence Surveillance Court decisions.
Ce sont donc les sections 214 et 215 qui sont les sources de principales revendications de cette coalition qui fait également campagne pour recueillir des signatures comme sur cette page promue par Google:
It has been nearly two years since the first news stories revealed the scope of the United States' surveillance and bulk collection activities. Now is the time to take on meaningful legislative reforms to the nation's surveillance programs that maintain national security while preserving privacy, transparency, and accountability. We strongly encourage both the White House and Members of Congress to support the above reforms and oppose any efforts to enact any legislation that does not address them.
Thank you.
La surveillance est un outil important de la sécurité (d’un Etat, d’un système d’information, d’une application, …) car elle permet de réduire les risques en complétant les mesures de prévention. Le tout est de savoir quelles sont les limites acceptables sachant que la sécurité n’est finalement qu’un compromis.
Pour en savoir plus, une copie de la lettre est disponible ici :