L’espionnage généralisé du web par la NSA provoque de nombreuses réactions et n’améliore certainement pas la confiance que l’on peut avoir en confiant nos données aux géants du web comme Google, Yahoo, Twitter et Facebook. Récemment à l’occasion de la conférence Techcrunch Disrupt, plusieurs personnalités ont réagi comme par exemple Marissa Mayer la CEO de Yahoo! :

Yahoo chief Marissa Mayer said she feared winding up in prison for treason if she refused to comply with US spy demands for data. (source Yahoo News)
Du côté de Mark Zuckerberg, il a mentionné lors de cette même conférence : « We take our role very seriously,†he said. “It's our job to protect everyone who uses Facebook. It's our government's job to protect all of us, our freedom and the economy. They did a bad job at balancing this »
L’attitude de l’agence nationale et les dernières informations tombées dans le domaine publique suite à l’affaire Snowden font donc émerger une menace économique sur ces géants du web. Outre le fait de réagir publiquement, les gros acteurs américains du web souhaitent montrer une certaine résistance à cette aspiration de données par le Gouvernement et davantage communiquer. Ainsi, avec la dernière arrivée de Yahoo, ils publient dorénavant tous un rapport de transparence clarifiant les volumes de requêtes gouvernementales.
Des rapports de transparence pour y voir plus clair
Avec toutes les contraintes d’annonce effectuées par les Gouvernements, ces sociétés publient dorénavant un rapport de transparence regroupant une série d’informations sur les requêtes reçues. Mais attention, il est inutile d'espérer obtenir des informations détaillées mais ces rapports ont au moins le mérite d’apporter une idée du volume et de la distribution géographique des demandes.
Pour vous faciliter la vie, voici les liens directs :
- Google Transparence des informations
- Yahoo! Transparency – Overview
- Twitter Transparency Report
- Global Government Requests Report