La biométrie apporte une réponse pertinente dans le domaine de la sécurité et en permettant en particulier une meilleure authentification des personnes. De plus en plus souvent associé à la combinaison habituelle de l’identifiant et du mot de passe sur les systèmes informatiques, son utilisation extensive révèle néanmoins des questions évidentes relatives à la protection des données personnelles.
Pour mieux mettre en évidence ce sentiment auprès des Français, le CREDOC, Le Centre de Recherche pour l’EtuDe et l’Observation des Conditions de vie, a mené une récente étude sur ce thème en collaboration avec la CNIL, la Commission nationale de l’informatique et des libertés. L'enquête a été réalisée en « face à face » de mi-décembre 2012 à mi-février 2013, auprès d'un échantillon de plus de 2000 personnes. Les résultats font de l’objet de 2 rapports dont vous trouvez les références ci-dessous.
La recherche met en évidence qu'aujourd'hui, la population consent à un usage de la biométrie dans des cas très précis (fichier de police, carte d'identité) conjuguant la présence d'un cadre institutionnel et des fins sécuritaires. L'utilisation de données biométriques comme moyen de paiement, pour s'identifier dans un cadre professionnel ou de loisirs suscitent de grandes réticences. Les Français sont particulièrement soucieux de pouvoir choisir d'accepter ou de refuser, au cas par cas, l'usage de ces techniques dans leur vie quotidienne.
source CREDOC – Seriez-vous personnellement d'accord pour que ces informations biométriques… (Proportion de personnes «tout à fait » ou «assez » d'accord)
via Les Français se montrent réservés sur l’usage de la biométrie dans la vie quotidienne
Un rapport de 37 pages sur ce même thème est également accessible ici : Les Français se montrent réservés sur l’usage de la biométrie dans la vie quotidienne