La crise est passée par là et les banques de détail sont aujourd’hui, comme de nombreux acteurs du monde financier, mises sous forte pression. La maîtrise des coà»ts et des investissements devient une priorité dans un environnement hautement concurrentiel et où la concentration actuelle d’agences représente un véritable défi de rentabilité.
Le monde de la banque de détail se trouve ainsi aujourd’hui aux croisements de nouveaux chemins stratégiques. Elle doit dorénavant par exemple considérer les nouvelles opportunités apportée par les équipements mobiles tout en s’affirmant face aux nouveaux intervenants favorisant la désintermédiation comme dans le cas du crowd funding. De nombreux défis qui sont d’ailleurs mis en exergues dans deux récentes analyses indépendantes publiées par la Deutsche Bank et le cabinet de conseil Score Advisor. Celles-ci sont référencées ci-après:
Analyse 1.
Banks' clients have become more demanding and customers' willingness to switch to other providers has risen. It is against this background they need to set prices for their products and services at present. Analyses suggest that prices for bank products play a central role in the consideration to switch banks. In recent surveys, roughly half of respondents state dissatisfaction with fees and partly also interest rates as a factor which influences their decision to switch.1 Furthermore, customers identify pricing as an area where they wish to see improvements and regard these as a suitable means of increasing satisfaction with their bank.
At the same time, retail banks in Germany are under continuing cost and earnings pressure. The refocusing of many financial institutions on retail banking and the emergence of new competitors from other sectors, such as for mobile payment services, is intensifying competition.
via Pricing in retail banking – Scope for boosting customer satisfaction & profitability (cache : pricing in retail Banking – Deutsche Bank)
Analyse 2.
Voilà un chiffre difficile à « entendre » pour les salariés des banques françaises, dont près des trois quarts travaillent dans les réseaux : 15% des quelque 38.000 agences bancaires de France ne seraient plus rentables, selon une récente étude du cabinet de consultants Score Advisor. Les patrons des banques en conviennent eux-mêmes. Près de 90% d’entre eux estiment que les revenus des agences ne couvriront plus la totalité de leurs charges opérationnelles, dans les prochaines années, d’après un rapport publié en décembre par l’Efma, une association chargée de promouvoir l’innovation dans la banque commerciale.
via 15% : c’est la proportion d’agences bancaires qui ne sont plus rentables, en France.
Le site de Score Advisor : Score Advisor :: Consulting en ligne