Ces banques qui trahissent leurs employés

La pression économique sur les banques suisses les fait-elle paniquer ? Les derniers développements de l’actualité semblent montrer que les banques sont aujourd’hui prêtes à  tout, y compris à  fournir le nom de ces employés pour espérer échapper à  leurs responsabilités.

Les employés de banques suisses : Des martyrs pour sauver la place financière helvétique ?

Ainsi, comme par exemple dans le cas du litige fiscale entre 11 entités bancaires suisses et les Etats-Unis, certaines n’ont pas hésité à  transmettre des informations qui outrepassent le cadre de la relation clientèle. Elles ont transmis dénoncé des collaborateurs …. tout en étant même capable d’indiquer que c’était pour leur bien comme le rapportait la Banque Cantonale de Zurich. Il est à  remarquer que, dans ces cas de dénonciation, certains collaborateurs n’auraient jamais mis les pieds hors de Suisse car, par exemple, dédiés à  l’exécution des opérations au back-office.

Face à  ces faits, il reste à  espérer que la Suisse ne sacrifiera pas ses  principes de droits dans cette guerre économique et que les employés de banque suisse ne seront pas uniquement des martyrs pour sauver sa place financière.

Voici une sélection d’articles en commençant avec le cas de HSBC :

HSBC GLT hyd

HSBC GLT hyd (Photo credit: Wikipedia)

L’information a suscité l’incompréhension et la confusion au sein d’HSBC à  Genève. En fin de semaine dernière, tous les salariés de l’établissement ont reçu une notice les informant qu’ils pouvaient composer un numéro de téléphone interne pour savoir si leur nom figurait sur la liste. Et les appels ont été nombreux. Pour l’heure, impossible de savoir le nombre d’employés concernés. Parmi ces derniers, certains   n’ont pourtant jamais eu de contact avec la clientèle américaine et ne comprennent donc pas la présence de leur nom sur le document. Cette situation suscite la colère et un sentiment de trahison à  l’interne – sentiment que les responsables de la banque ont compris.

via  HSBC a livré des noms de collaborateurs à  Washington – rts.ch – info – suisse.

Un sentiment d’incompréhension mêlé à  de l’injustice comme le mentionne l’ancien avocat en chef de HSBC :

«Je ne me doutais pas qu’en accomplissant loyalement mes devoirs d’employé je finirais par devenir un criminel potentiel traqué par la justice américaine », témoigne Eric Delissy, ancien avocat en chef de HSBC (HSBA 62.8 0.16%) (jusqu’en 2003) dans Le Matin Dimanche. Comme plus de mille autres, son nom figure sur la liste transmise par HSBC aux autorités américaines.

via  Dénonciation: HSBC a trahi plus de mille employés – à‰conomie – tdg.ch.

La Banque Cantonale de Zurich a également cédé. Etonnant de comprendre comment les intérêts des collaborateurs sont ainsi mieux protégé …

Geschà¤ftshaus Steinfels bei Nacht, Zà¼rich West, ZKB BuildingLa ZKB être prête à  livrer des données sur ses collaborateurs. Pour Martin Scholl, cela ne signifie pas trahir ses employés car les programmes de divulgation ont de toute manière fait apparaître les noms des conseillers à  la clientèle aux Etats-Unis. « Fournir des noms permet de détendre la situation et protège ainsi au mieux les intérêts des collaborateurs et de la banque ».

via  PRESSE/La BCZ va fournir des données sur ses employés aux autorités US.

 

 

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