Shameful … It’s Not the Bonus Money. It’s the Principle.

« Shameful … It's Not the Bonus Money. It's the Principle. ! » Ainsi le Président Obama s’est-il exprimé cette semaine à  propos des bonus. Comment expliquer que Wall Street se soit attribué 18.4 milliards de dollars de bonus à  fin 2008 ? … Est-ce dà» à  une cupidité exacerbée ? une pure irresponsabilité des managers ? un manque d’éthique ? des exigences contractuelles ? …

Sur ce sujet brà»lant, c’est l’UBS qui est sous le feu de la critique en Suisse. Ainsi, selon la presse nationale, 2 milliards de bonus aurait été accordés aux salariés de l’UBS pour l’exercice 2008. Si l’on se rappelle qu’en novembre dernier, l’UBS profitait d’une injection de 6 milliards par la Confédération, il est alors difficile alors de comprendre sa logique économique et sa communication … même si l’on joue sur les termes entre bonus et salaires variables. Que l’on se rassure tout de même, Monsieur Peter Kurer annonce aujourd’hui que « l'UBS va baisser ses salaires comme aucune autre banque au monde« .

Pour vous démontrer l’ internationalisation de ce thème, voici en complément un florilège d’articles recueillis cette semaine sur le web :

  • Nicolas Sarkozy a porté le fer contre les bonus des patrons de banques, sommant ces derniers d’y renoncer pour toucher l’aide de l’Etat. Tous ont obéi. En revanche, le chef de l’Etat n’a rien dit des primes versées aux traders des salles de marchés et aux cadres dirigeants des mêmes établissements financiers. >> lien ici.
  • Bonus de Merrill Lynch : l’ancien patron mis en cause. La décision de payer 4 milliards de dollars de primes aux employés les plus méritants fait polémique. >> lien ici.
  • Merrill Lynch a versé des bonus juste avant son rachat. Ce paiement, de plusieurs milliards de dollars, a été effectué plus tôt qu'à  l'ordinaire, et alors que la banque réclamait des aides publiques. >> lien ici.
  • UBS se cramponne à  ses bonus, malgré la crise et l’émoi des politiques. UBS, dont les pertes 2008 s’annoncent abyssales, s’apprête à  verser malgré tout des bonus à  ses salariés, provoquant l’ire d’une partie de la classe politique qui estime que l’établissement détourne l’argent du plan de sauvetage octroyé par la Confédération helvétique. >> lien ici.
  • La conseillère fédérale Doris Leuthard attend d’UBS qu’elle fasse la lumière sur les bonus destinés à  ses collaborateurs très rapidement. A ses yeux, la date du 10 février, choisie par la banque sous prétexte qu’elle coà¯ncide avec la publication de ses comptes 2008, est trop éloignée. >> lien ici.
  • L'UBS va baisser ses salaires comme aucune autre banque au monde, a annoncé samedi à  la TV alémanique son président Peter Kurer. Cette déclaration fait suite à  la polémique sur les bonus versés pour 2008 alors que le numéro un de la place financière suisse vient de bénéficier d'une aide de l'Etat sans précédent. >> lien ici.
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